Là-haut

C’est un cadeau insolite que j’ai reçu à Noël, c’est bien celui-là un stage de pilotage d’avion. Un cadeau singulier de mon épouse (qui n’est jamais en reste pour trouver des idées étranges) que j’étais impatient d’essayer. Trois jours après, j’ai appelé le club de pilotage pour réserver une date ! Après un report en raison de la météo, la semaine dernière, je me suis rendu à l’aérodrome avec mes amis pour une journée très particulière. Nous avons été accueilllis par Jean-Marc, bapteme en avion un pilote de longue date. Après qu’il nous ait expliqué comment fonctionnait un avion, puis nous avons pris place à bord de l’appareil et j’ai pris place côté pilote. L’avion disposait de quatre places, ma douce a pu participer au vol en tant que passagers. J’imaginais que mon formateur allait prendre en charge le décollage et de l’atterrissage, les deux phases assez compliquées. Mais au final, voyant que je n’étais pas angoissé, il a décidé que je pouvais m’en charger ! Ce n’était pas du suicide à proprement parler : l’avion était conçu pour la formation : les commandes étaient donc en double. Jérôme pouvait ainsi corriger le tir au besoin. Le décollage ne m’a posé aucun problème, au final. Tout ce qu’il y a à faire, c’est atteindre la bonne vitesse, et tirer progressivement sur le manche, et c’est terminé. Et une fois en l’air, ça devient encore plus facile. Les petits appareils s’avèrent exceptionnellement une bonne maniabilité. En fait, j’ai même trouvé ça plus facile à piloter qu’une voiture. En altitude, il faut prendre en compte une dimension supplémentaire, mais dans le même temps, il n’y a en même temps ni obstacle ni traffic. A tel point qu’on peut obtenir son PPL avant même d’avoir l’âge légal pour le permis B ! Cela dit, piloter demande tout de même une grande concentration. Si l’appareil est certes maniable, la moindre bourrasque suffit à le faire dévier de sa trajectoire. Il est donc nécessaire de compenser en permanence avec le manche. Mais ça n’a rien de bien compliqué. Le seul moment un peu délicat, en définitive, a été l’atterrissage. Mais même là, Jean-Marc s’est contenté de me guider oralement, flegmatique. J’ai beaucoup apprécié cette sympathique initiation au pilotage d’avion. Et au-dessus de cette campagne, la vue est en plus remarquable.